Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

L'Ero Gène

6 juin 2007

"L'Antre-cuisse"

.
.

S'il est une chose qui vous comme moi nous fascine, c'est bien l'entrecuisse. Je ne parlerai  ici que de celle  sur, et dans laquelle j'aime m'étendre (…).
Qu'elle puisse porter , tour à tour adorables et ravissants, étranges ou dépravés, et même vulgaires et douteux, les noms  de "minou",  "chatte", "foufoune", "trou", ne change pas grand-chose à l'affaire, puisque depuis toujours et pour toujours, nous l'aimons, la désirons, et la fantasmons obsessionnellement.

Avec mes yeux d'homme bien entendu, elle est depuis bien longtemps un long sujet de questionnements, tout comme je l'imagine, les femmes peuvent en avoir en ce qui concerne nos membres si tendrement choyés. Ne boudons pas nos incertitudes. La part de mystère qui réside dans ces dernières est peut-être le dernier rempart infranchissable entre Vous et Nous.


" J'aime ta chatte ", oui je l'aime parce que tout simplement je ne la connais pas aussi bien que ce que j'aimerais. Que je suis envieux de ne pas savoir la douce sensation de ton plaisir. De ce plaisir qui semble parfois si délicat et si brûlant, lorsque tu t'agites d'autant de soubresauts quand les secousses font rouler ton corps, frissonnante que tu es quand tu te perds dans les vertiges du " lèche moi encore ! " Alors puisque je l'aime autant que ça "ta chatte" et que je la comprends aussi mal, je continue à en user, à en abuser quelquefois, lorsque tu me le permets,  et je récidive dans mes méprises aussi, lorsque je m'oublie trop et me convaincs sans preuves d'être un bon amant.


Ah oui, mon antre délicieux quand elle me dit "Viens ! ", exquis lieu intime de tant de doux supplices.
C'est bien plus qu'une "chatte" ou qu'une "minette" en fait. Oh, bien sûr que je dis "j'ai envie de ta chatte, j'ai envie de te baiser", mais ce ne sont que des mots crus qui n'arrivent même pas à la cheville de tout ce qui se passe dans mon antre cérébral à moi. Parce que derrière la simple évocation d'une sieste crapuleuse se cache autre chose. A vrai dire, je ne sais pas de quoi je me délecte le plus. Contenter et sentir mon plaisir monter et être assouvi, ou savoir le bien que je peux lui faire avec mes douces attentions. J'ai tendance à dire qu'il s'agit, dans mon cas, de la deuxième hypothèse. Je n'ai pas de gêne à m'oublier, mettre de côté mes envies à moi et uniquement être là pour l'autre. Et si en plus on me le demande…
Mais je crois que derrière cette attitude se cache aussi une certaine part de possessivité ou de domination déguisée. Être conscient que l'on peut asservir sa partenaire au plaisir. J'en reviens à ce que je disais dans un autre message concernant les limites de l'abandon de soi et du contrôle de l'autre. D'innocentes limites manipulatrices !

Mais je m'égare et préfère revenir à une basique simplicité .


La caresser, avec tendresse et candeur, poser ma main sur cette chose si fragile, si douce, et pourtant si capable de donner la vie. Et puis, lorsque mes baisers se font plus pressants et que ma langue se confond dans une polissonne imprégnation, sentir son antre d'entrecuisse lentement perler, et s'ouvrir pour m'offrir le plus enfoui des trésors. Alors, lorsqu'il est ainsi conquis son antre, j'entre.

.

.

Publicité
6 juin 2007

Bras

4 juin 2007

VentreTorseSombre

26 mai 2007

L'homme aux sexualités


.

"En réponse à certaines interrogations,
lues au fil des vos commentaires."
.
.

     J'avais abordé dans un précédent message la notion de tendresse dans la sexualité, et j'avais alors dis que je ne pouvais me passer d'elle, hormis dans le cadre de rapports homosexuels lorsqu'il m'arrivait de succomber à la tentation.

     Je reste convaincu que nous naissons tous bisexuels.

    
Bien entendu, je ne remets nullement en cause les lois animales de la nature qui veulent que nous soyons programmés pour la procréation et la survie de l'espèce.
Nous naissons tous bisexuels donc, dans le sens ou nous sommes libres de choisir à l'heure de notre orientation sexuelle l'un ou l'autre des côtés de la balance, le point d'équilibre étant la bisexualité. Communément, notre entourage, notre éducation et les enseignements de nos pères nous poussent à nous diriger vers une libido hétéro, par mimétisme logiquement, par morale souvent, et bien plus encore par interdit. Mais nous avons cette capacité à choisir tous les degrés entre le point d'équilibre parfait, de la totale et unique hétérosexualité physique et cérébrale, jusqu'à la singulière homosexualité. Entre, toutes les transgressions sont possibles, du simple fait de fantasmer sur un interdit que n'inclut pas " notre "norme jusqu'au passage à l'acte. Le travestissement, le mélangisme, l 'exhibitionnisme, le triolisme,  la domination, … et autres " déviances " apparaissent alors comme autant de degrés entre lesquels nous pouvons osciller. Car oui, bien que nous puissions nous orienter vers un certain type de sexualité, nous avons l'immense bonheur d'avoir la possibilité d'évoluer et de nous mouvoir dans les sphères de la libido, nous exposant ainsi à un grand nombre de richesses. Encore faut-il en être conscient. Encore faut-il savoir les voir, les entendre, et les comprendre…

     J'ai découvert très jeune, par le biais de plaisirs solitaires, les sensations que l'on pouvait ressentir avec des actes que l'homme hétérosexuel de base considère à tort comme propres à la sexualité homo masculine, à savoir la sodomie, et au sens large de terme, le rapport anal. Il serait trop long ici de vous expliquer le comment et les raisons de cette découverte, mais toujours est-il que cet acte dans mon esprit de mâle ne remet nullement en cause ma virilité. Toujours est-il également que la stimulation anale reste une grande source de plaisir(s), et si certains mecs étaient moins stupides, ils s'ouvriraient à mon sens à une nouvelle palette de jouissance(s). Oui, certains ne voient en cela qu'une pratique de gay et réprouvent en totalité qu'on puisse en tirer du plaisir. Et bien, Messieurs, sachez si vous me lisez que se faire sodomiser (pour les plus ouverts d'esprit) ou se faire stimuler analement (pour les autres) peut s'avérer être tout aussi jouissif que de se masturber ou que d'avoir un coït ordinaire. En ce qui me concerne, je peux atteindre la jouissance (dans le sens physique du mot) sans avoir même à user de mon bien aimé membre. Oui, je peux en jouir. Mais la jouissance n'est pas comparable à celle qu'on ressent dans un rapport homme/femme. Ni meilleure, ni moins bonne. Différente dans son intensité, différente dans la façon dont le corps la perçoit, et encore toute autre dans la manière dont le cerveau la reçoit.
Je n'irai pas jusqu'à dire que je me suis tourné vers des expériences homosexuelles de façon toute naturelle. Le passage à l'acte fût bien plus long, teinté d'appréhensions, de réticences ou de peurs, et par maque d'envie aux moments ou je le pouvais aussi. Le désir, qu'il soit hétéro ou homosexuel reste fondé sur les mêmes éléments. L'autre a son importance, ses mots, ses gestes, sons corps. Rien ne diffère d'une relation dite classique.

     J'en reviens au sujet principal.

    
Je n'aime pas la tendresse dans le rapport homosexuel. Je n'aime pas qu'un homme fasse preuve d'affection comme j'apprécie qu'une femme puisse le faire. Non, décidément, je n'aime rien chez l'homme. Ni tendresse, ni petites attentions douces qui mèneraient à un rapport, et surtout pas les baisers. Offrir mon cul à un homme ne me pose pas spécialement de problème, mais lui offrir l'accès à ma vraie intimité, ma vraie douceur, non je ne le désire absolument pas, je le fuis (au grand regret de certains). Non, lorsqu'il m'arrive de succomber au rapport homo et de me transformer en "passif", je n'ai besoin que de la sensation physique de la pénétration et/ou de la fellation. Non, hormis sa queue, je n'aime pas le corps de l'homme. Je n'aime pas cette peau épaisse, je n'aime pas son odeur, je n'aime pas ce souffle dans mon cou. Tout au plus je peux entrevoir un certain plaisir à entendre son râle exalté. Ce qui me plaît en fait, outre la simple stimulation de cette zone érogène trop souvent négligée chez l'homme, c'est toutes les images que j'ai pu avoir dans divers fantasmes, la beauté que j'ai trouvée à la mise en scène de cette situation, celle qui fait que je suis en train de me retrouver sodomisé par un homme. Oui, ça me plaît quelque part. Néanmoins, si je regarde un peu mes quelques expériences avec des hommes, je n'en garde pas un sentiment et une émotion émus. Il n'y en a aucun que je n'ai voulu revoir avec appétence. Ils étaient là, voilà tout. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis. N'importe quel homme ne fait pas l'affaire. J'ai eu de nombreuses envies très fortes au creux de mon ventre, mais jamais au point de me livrer au premier queutard qui passe. Au pire, je préfère me contenter tout seul, et vivre mon désir en l'assouvissant à ma manière.

     Si j'ai succombé souvent ?

     Je crois avoir découvert tout cela à l'age de 14 ou 15 ans. Oh, longtemps ce sera resté une pratique solitaire, puis, au fil des années, j'ai fini par oser plus. On ne peut pas dire que j'ai eu d'innombrables expériences, peut-être 4 ou 5 je dirais. Cela restait de l'ordre de l'exceptionnel, et si je m'en remets à ce que je vis aujourd'hui, je peux dire que je m'en passe parfaitement.
Parce qu'en définitive, j'aime (parfois) la stimulation anale, alors que l'homme lui, je peux parfaitement m'en passer. J'eus, il y a quelques années , un amour bien plus âgé que moi, qui avait su comprendre, et qui avait la finesse d'esprit de vivre notre sexualité de la façon la plus épanouie qu'il soit. Elle, mon amour, avait su comprendre que je n'étais pas insensible à la pratique, et c'est avec une certaine complaisance que nous nous livrions l'un à l'autre sans pudeur, sans crainte du jugement, et sans besoin de justification. Cette situation me convenait parfaitement, il n'y a aucun doute. Et puis, la vie a fait que… nos chemins se sont séparés. Ce n'est pas tant l'homme que j'aime donc, mais  tout simplement me dire que le plaisir, mon plaisir, ne s'arrête pas uniquement à ce qui se passe autour de ma verge…

     Vient maintenant le moment de trouver un mot ou un nom à tout ça. Je ne doute pas que les plus fins et fines psychologues d'entre vous sauront me dire que je peux fuir telle ou telle chose, ou encore que je suis en recherche de je ne sais quoi. Quelque part, cela me fait sourire. Parce que des explications, on peut finalement en trouver partout, et il me suffirait peut-être de changer une virgule ou deux pour que celles-ci soient totalement différentes.
Je ne me sens pas homosexuel, car il est clairement établi que je ne pourrais en aucun cas me passer de la femme dans le rapport sexuel et dans ma vie sentimentale, mais il ya une surement une réminiscence latente au fond de moi si on s'en tient à une certaine définition de l'homosexualité qui se veut être une tendance à éprouver de l' attirance sexuelle pour une personne du même sexe.
Je suis très probablement bisexuel puisque j'ai cette capacité à avoir des rapports avec les deux sexes, mais je ne me perçois pas comme tel. Mes aventures avec des hommes sont bien trop et de plus en plus rares pour que je me considère ainsi à mes yeux. Mais je dois l'être, même si le fait de ne pas aimer et d'une certaine façon de ne pas désirer le corps des hommes me fait penser l'inverse.
Je me sens hétérosexuel tout simplement, par désir et par amour. Mais un hétérosexuel bien dans ses baskets, qui a su explorer à sa manière tout l'éventail des plaisirs que lui offrent l'érotisme, la sensualité, la volupté et l'abandon de soi aux plaisirs infinis d'une sexualité épanouie.

Un homme aux sexualités.
.
.
.

7 mai 2007

DoucheFaceCach_1

Publicité
27 avril 2007

Lettre à Mon Amour

.

Amour,

Moi qui ai rêvé de vous toute la soirée, je suis au regret de devoir vous
penser encore et toujours. Mais de mon attente, n'ayez crainte, ne naîtra
pas l'ennui.
Je vous imagine, Vous, et Moi, bien meilleurs amants et sans conditions
amis, audacieux caractères et pudibonds personnages, au détour d'un
sentiment numérique dont la simple évocation suffit à étouffer  la vie.
Qu'avez-vous donc fait de moi ma tendre amie ?

Si j'avais à vous faire l'amour, de mon Amour tout entier je le ferais, et
quand bien même cet Amour serait peut-être mort-né, c'est avec toute ma rage
d'aimant que je me livrerais. Mais de faire l'amour, même par Amour, il
n'est pas question entre Vous et Moi. Et puis avouons-le...c'est un peu
chaque soir que je vous fais l'amour. Amour...
Venez donc à Moi, accompagnez cette nuit que je ne veux pas subir seul, et
puis celle de demain, et puis d'autres encore ! Et puis donnez-moi toutes les nuits
que je veux, non par désir puisque je ne sais rien de Vous, et Vous rien de
Moi, juste par Amour.

Amour, violentez-moi de vos troubles, subissez mes assauts et encore plus
usez-moi de vos vapeurs qui embrument mes rêveries, maltraitez ce que je
suis avec la plus tendre des douceurs, d'une exquise caresse que je vous
donnerai, rendez-me la cent fois meilleure, écartelez mes libertés et
entendez le chant d'amour jusqu'à ce que Vous et Moi consommions sans fin
aucune le dernier soupir.
Oh Amour, laissez-moi m'enivrer encore un peu de Vous, vous boire jusqu'à
la dernière goutte, et de Moi réclamez ce que bon vous semble.
Amour, nous nous appartenons l'un à l'autre par simple courtoisie, et si je
ne suis pas Ange, vous n'êtes pas Démon.

Amour, je ne suis sans doute pas le meilleur amant ni même le meilleur ami, mais 
j'ai le mot fidèle, bien plus qu'une simple nuit, et d'une certitude affûtée
je peux vous le dire, j'ai parfois peur de vous toucher tant je vous désire.

.
.
.

19 avril 2007

Flou

12 avril 2007

Elise s'enlise

Commentaire  de Elise-soumise :
"C'est idiot que je ne vienne jamais à Paris... Ta photo est très suggestive et me donne des envies... incommensurables..."



Chère Elise,

Merci pour votre gentil commentaire (que j'ai effacé par erreur et je m'en excuse).

Gentiment audacieux et à la fois terriblement frustrant.

Quelle douce sensation pour mon égo de savoir que je peux faire naître une envie, un désir ; encore plus lorsqu'il s'agit de quelque chose de charnel.

Quel drôle de jeu aussi que celui de la séduction - de cet art qui consiste à s'attirer les regards tout en faisant mine de ne pas les avoir vu, de cette douce brûlure naissant au creux de votre ventre à la croisée d'un trouble, sans pour autant ne jamais se brûler dans les délices de l'égarement - lorsque séduction rime avec manipulation...

Chère Elise, vous qui avez des yeux de Soumise aux accents parfois rebelles, je vous le demande.

Où commence l'abandon de soi et où s'arrête le contrôle de l'autre ?

12 avril 2007

DosBiais

1 avril 2007

Sans Retenue

Elle n'a pas de nom, pas de visage, et pourtant, c'est elle qui éveille toutes mes nuits, affole mes envies et s'offre à moi sans répit. Je ne peux lui résister tant ses charmes s'imprègnent en moi. Sa douceur, ses déraisonnables oraisons plaintives sont tout autant de délicieuses enivrances que d'interdites divagations. Elle est encore plus, étrange et attirante lorsqu'elle me berce, me prend entre ses bras et du reste me fait tout oublier. Je plonge alors dans d'indicibles pensées lascives, dans l'enfer insoutenable des gestes dont la douceur arracherait à mon être la plus profonde des respirations. Je ne sais si je dois lui dire oui ou lui dire non...et puis…


L'assourdissant soupir retentissant signe enfin l'abdication de ma bienséance, et comme pour embrasser mon envoûtante obséquieuse, je la laisse malicieusement m'étreindre et incendier sans fin l'exaltation de la voluptueuse ivresse de ma pulsion.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
Publicité